Mauvaises nouvelles pour la piscine…

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Mauvaises nouvelles pour la piscine…

Eu égard aux dernières parutions dans la presse il semble bien que le projet de M. Garestier et M. Fourgous ait du plomb dans l'aile. Voir notamment leurs déclarations ci-dessous dans Le Parisien du 14 septembre dernier.

 

La ville de Coignières se pose des questions, son conseil municipal, divisé, évoque dans le même article une étude de faisabilité pour une réhabilitation (voir paragraphe intitulé « abandon du projet de piscine intercommunale » dans la lettre du maire démissionnaire aux habitants de Coignières). A cela répondent en cœur les maires des deux communes restantes, qu’ « à la lecture de cette missive, Maurepas et Elancourt ont déjà prévu de poursuivre l’aventure à deux, celle du remplacement du centre nautique de Maurepas, fermé depuis avril 2015 pour raisons de sécurité, par une structure flambant neuve. Mais combien cela coûtera-t-il aux communes Maurepas et Élancourt quand on sait que le montage financier fixé dans une convention imposait à Coignières le reversement de 200 000 € par an à Maurepas sur 25 ans ?

 

À la reconstruction, tant mise en avant par M. Garestier, des contre-expertises ont bien été engagés d’où il ressort très clairement que la piscine était à même, après révision et réparations, d’accueillir le public et qu’en aucun cas il convenait d’opter pour une reconstruction somptueuse, une espèce de folie des grandeurs, tel qu’il a été décrit en de multiples circonstances. Nous sommes en septembre 2018 et rien n’a encore été réalisé.

 

Alors pourquoi cette fermeture ? M. Garestier et son groupe majoritaire écrit dans le dernier « Maurepas magazine » : « …les choses vont bien à Maurepas et à Saint Quentin-en-Yvelines où de nombreux projets avancent et se concrétisent sans pour autant avoir eu recours à des augmentations d’impôts. ». Qu’en aurait-il été si la piscine était restée normalement ouverte avec tous ses importants frais de fonctionnement évalués à 800 000 €/an ? Là, sans aucun doute, il y aurait eu bel et bien augmentation d’impôts. Ce que ne voulait pas M. Garestier, les élections de 2020 étant bientôt là. Mais avec l’économie engendrée par le non fonctionnement de la piscine le maire a ainsi pu investir normalement dans ses projets. Arrêtons là et passons aux choses sérieuses.

 

Oui, une réhabilitation est encore possible aujourd'hui. Plus rapide et moins chère que la piscine intercommunale prévue par la majorité.

Il est évident que si une commune se retire, sa participation financière retombera sur les deux communes qui restent. A savoir : Élancourt et Maurepas.

Et en termes de calendrier tout le montage est à revoir, les délibérations à reprendre, etc...

 

Alors revenons -ensemble- à la raison et retrouvons vite notre piscine pour tous les usagers, nageurs, clubs sportifs et les scolaires, privés d'enseignement de natation depuis déjà plus de 3 ans.

 

Ismaïla WANE et Martine FAYOLLE

Maurepas - Elancourt - Coignières : la future piscine se fera-t-elle à trois ?

Le Parisien / Laurent Mansart | 14 septembre 2018, 17h13 | MAJ : 14 septembre 2018, 20h00

L’enquête en ligne auprès des habitants s’achève ce samedi, mais à Coignières, la rumeur d’abandonner ce projet intercommunal court.

 

Si vous habitez Maurepas ou Elancourt, c’est le dernier jour ce samedi pour répondre au questionnaire mis en ligne par les mairies concernant vos attentes et besoins au sujet de la future piscine intercommunale. Celle-ci devrait voir le jour en 2021. Si vous résidez à Coignières, en revanche, les derniers événements pourraient bien vous faire hésiter à cocher les cases.

 

Car selon l’ex-maire (SE) Jean-Pierre Sevestre, qui a démissionné mardi dernier, sa ville ne ferait plus partie de la donne. C’est du moins ce qu’il annonce dans sa lettre aux habitants, dans un paragraphe intitulé « abandon du projet de piscine intercommunale ». Jean-Pierre Sevestre y dénonce une « équipe majoritaire qui s’était toujours prononcée en faveur de ce projet » et qui « a fait le choix de s’allier une fois de plus à l’opposition pour le remettre en cause à des fins purement électoralistes. »

Ce sera peut-être sans Coignières

Le ménage à trois a-t-il fait long feu ? A la lecture de cette missive, Maurepas et Elancourt ont déjà prévu de poursuivre l’aventure à deux, celle du remplacement du centre nautique de Maurepas, fermé depuis avril 2015 pour raisons de sécurité, par une structure flambant neuve.

 

« Les groupes minoritaires de Coignières ayant pris la responsabilité de priver leurs habitants de ce futur équipement, nous poursuivrons avec Jean-Michel Fourgous (NDLR : maire LR d’Elancourt) ce projet pour nos deux villes », prévient Grégory Garestier, maire (LR) de Maurepas. Même son de cloche chez le voisin élancourtois pour qui un éventuel retrait de Coignières « n’empêchera pas le projet de se construire. »

 

« Si l’opposition tente de l’invalider, c’est uniquement pour le retarder en vue des élections municipales de 2020, déplore Jean-Michel Fourgous. Et ce, alors que la majorité des gens est derrière, l’agglomération est derrière… »

 

«Pour l’instant, on n’est pas revenu sur ce qui a été voté»

Réactions précipitées ? On le sait, les bisbilles entre l’ex-maire de Coignières et une partie de sa majorité ont débouché, avant sa démission, sur un conseil municipal frondeur le 29 juin dernier. Ce soir-là, il a été question d’inscrire à l’ordre du jour du conseil programmé mercredi prochain, l’annulation des délibérations qui avaient acté la participation de Coignières dans ce dossier. Ce qui n’a finalement pas été fait.

 

Quant à l’abandon dont parle Jean-Pierre Sevestre « il n’est pas acté », précise le conseiller d’opposition (DVG) Didier Fischer. « Est-ce de l’intox pour monter la population contre les opposants au projet, dont nous sommes ?, s’interroge l’élu. Il est vrai que nous préférerions une réhabilitation et une extension de l’existant. Mais pour l’instant, on n’est pas revenu sur ce qui a été voté, ce ne sont que des paroles. »

 

Du côté d’Ali Bouselham, ex-adjoint de Jean-Pierre Sevestre et qui devrait briguer sa succession, on se montre circonspect sur la suite à donner aux événements. « Nous n’avons jamais été hostiles à la piscine, rappelle-t-il. Mais nous sommes hostiles au montage financier qui prévoit une convention nous imposant de reverser 200 000 € par an à Maurepas sur 25 ans ! C’est un engagement redoutable pour les habitants ! Maintenant, si M. Garestier laisse la porte ouverte à des renégociations, pourquoi pas se mettre autour d’une table et en discuter ? »

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