Le Mulot fermé. Décidément, c'est une manie.
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Les Maurepasiens ayant fréquenté "le Mulot" avec assiduité ont, fin de semaine dernière, reçu une lettre de Monsieur le Maire les invitant à "l'inauguration" de l'Espace multimédia de la médiathèque "Le Phare" ayant ouvert ses portes le 17 mars dernier.
Une grande vingtaine de personnes étaient présentes. Quelques unes sont intervenues pour dire leur regret de la fermeture du Mulot. Car il faut bien savoir qu'aujourd'hui seuls 4 postes de travail sont à la disposition du public alors qu'une vingtaine étaient à la disposition des volontaires au temps du Mulot. Là où chacun(e) pouvait s'inscrire pour une formation annoncée avec une cotisation annuelle de 24 euro (+ les honoraires qui correspondaient à la formation) et pour d'autres sans matériel pouvaient utiliser un poste de travail, les demandeurs d'aujourd'hui devront atteindre 6 mois pour prétendre s'enrichir en informatique.
Mais pourquoi cette transformation, en pleine contradiction avec ce qu'avait réussi le maire précédent, Monsieur Mougeot, l'arrivée de la fibre optique; alors que Monsieur le Maire actuel se targue d'en être la cheville ouvrière? Par mesure d'économie? Certainement disent certains.
Mais quand même! N'est-ce pas en pleine contradiction avec le temps présent où l'on voudrait que toutes et tous soient branché(e)s pour une plus grande commodité dans les échanges, pour les recherches, pour la culture.... Tandis que d'autres dressent des procès d'intention. Ennuyeux pour le moins. Alors! Bien sûr le personnel a été reclassé: l'un, toujours aux manettes au Phare et les autres au service informatique de la mairie. L'honneur est sauf. Mais cela ne redonne toutefois pas la facilité publique d'antan.
A vouloir faire des économies, coûte que coûte, pour placer, entre autres, dans l'arrivée de plusieurs agents de police municipaux, le matériel qui vient avec et le chef indispensable, jusqu'où va aller la municipalité actuelle? Histoire à suivre.
Les anciens utilisateurs du Mulot regrettent néanmoins amèrement la disparition d'un service public où le personnel fort serviable restait toujours à disposition des utilisateurs.
Témoignage d'un Maurepasien