MAUREPAS DEMAIN: une vraie ville ?
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Voilà bien un souhait partagé par les habitants·es et les élus·es de tous bords. Donc, une ville avec un centre vivant où se retrouvent commerces, cinémas, salle de spectacle, mairie, lieux de culte, logements, restaurants et cafés… un projet qui se construit au fil du temps, dans le très long terme qui exige continuité, patience, affirmation constante de l'objectif poursuivi. Choix difficiles entre contraintes budgétaires et volonté de développement des services aux habitants·es en particulier pour les plus modestes. Ce n'est pas ce que nous avons vu pendant les 5 années de mandat de notre Maire.
Beaucoup de nouveaux logements ?
Une bonne chose, oui mais… dans quel aménagement urbanistique global ? Quelle articulation avec l'existant ? Quel projet pour en faire des lieux de vie ? Les terrains ont été tout simplement vendus aux promoteurs préoccupés de rentabiliser chaque mètre carré et peu soucieux de garder espaces communs et espaces verts ; mais pas d'espaces préservés par la municipalité pour des équipements publics.
Le développement du centre-ville ?
Un lifting de façade sans doute, mais quel réaménagement pour attirer de nouveaux commerces ? La seule réponse a été l'acquisition de boutiques par la ville pour accueillir la police municipale ! L'espace qui abritait les moyens mis à la disposition des associations a été supprimé et l'on attend toujours la maison des associations. Encore une promesse de campagne ! A l'évidence ce n'était pas une priorité, et elle ne pesait pas bien lourd dans le programme du maire. Le soutien à la vie associative est et reste au niveau du discours et d'une communication encombrante.
Les centres commerciaux ?
Là, ça bouge ! Et c'est bien là que le bât blesse ! Ce n'est pas en menant la course effrénée aux grandes enseignes, elles-mêmes embarquées dans une folle concurrence, que va se réaliser « la ville à la campagne » ! Le comble c'est que maintenant les lieux de vie qui font les vrais centres, les cinémas par exemple, s'installent dans les périphéries de ville, accélérant ainsi le déclin des centres traditionnels.
Ismaïla Wane et Martine Fayolle